La vie d'Alexis Beaumont ne commença réellement qu'à l'age de six ans. Age auquel elle fut adopter par la famille Beaumont. Jean-Louis Beaumont était un homme d'affaire reconnu dans le monde de l'art. Sa femme, Marianne, n'avait jamais réussi à supporter une grossesse. Elle était tombée enceinte plusieurs fois et tout le temps elle le perdait. Le médecin lui avait laissé entendre que la prochaine grossesse risquait de la tuer. C'est pour ca que la famille avait décidé d'adopter.

Alexis eut de la chance car Jean-Louis et Marianne hésitaient entre plusieurs enfants, des filles pour la plupart mais ce qui les fit la choisir fut son intelligence. Elle n'était pas extraordinaire non plus mais au moins Alexis se montrait plus vif d'esprit que les autres et quand ils venaient la jeune fille aimait bien jouer au échec avec Jean-Louis. Bien évidemment, elle perdait mais elle connaissait déjà les bases. Il n'y eut pas que ca qui compta. Le fait qu'elle était calme et réfléchie. Elle ne faisait guère de bétises et quand cela lui arrivait elle s'excusait de suite. Quelques jours plus tard, elle emmènageait dans leur appartement situé sur l'Avenur des Champs Elisées. Durant tout le trajet, Marianne lui cita ce qu'elle pouvait voir sur le bord de la route et plus ils avancaient plus elle lui citait des lieux connus. Alors quand ils passèrent devant le palais présidentielle, Alexis était ébahi mais ce ne fut rien à côté de ce qu'elle put admiré de la fenètre de l'appartement. D'un coté, l'Arc de triomphe, de l'autre, la Place de la concorde...Alexis ne savait plus où regarder...La décoration de l'appartement était plus riche qu'elle ne l'avait espérer et elle ne put s'empècher de demander si les chandeliers sur la cheminée était en or. Jean-Louis lui répondit par l'affirmative et l'entraina dans sa chambre.

Alexis reçut une éducation de riche mais malgré tout elle n'en resta pas moins normale aux yeux des autres. Contrairement à ce que ces parents voulurent, elle décida de choisir un collège d'un autre quartier...Un collège normal. Là-bas, personne ne savait qu'elle venait d'une famille riche mais il fallut qu'un jour où il pleuvait des cordes que son père envoie une voiture la chercher. Sa surprise fut telle qu'elle faillit y passer à côté mais quand le chauffeur sortit et l'appela d'une voix forte elle se surpris à vouloir continuer sa route...Le temps où on la croyait normale fut vite fini.

Ensuite, Alexis intégra une école huppée et poursuivit sa scolarité de cette façon. Mais un jour, elle décida de lui annoncer ce qu'elle voulait faire. La jeune femme savait qu'il avait une chance de lui en vouloir et de cela résulterait que ses relations avec son père se détèrioraient mais elle ne voulait pas faire ce qu'il voulait qu'elle fasse. La jeune fille choisit de le leur dire le dimanche après midi. Elle les rassembla dans le salon et leur délivra la nouvelle.

- Papa, maman...je me suis inscrite à Saint-Cyr pour la rentrée.

Sa mère la félicita mais son père baissa le regard. Rien que ce silence lui affirmait que son père était contre mais il ne l'empècherait pas de faire ce qu'elle voulait...juste il l'ignorait alors elle ajouta :

- Papa, je sais que tu voulais que je fasse les Beaux-Arts puis une école de commerce pour reprendre ton cabinet mais...ce n'est pas ce que je veux...Même si c'est un métier très intéressant moi je veux autre chose...
- Tu veux quoi? Je t'offrais la possibilité de vivre d'un métier artistique et tu choisis une école militaire. Expliques moi ce que tu désires dans la vie? Expliques moi pourquoi tu ne me l'as jamais dit?!

Alexis le regarda en secouant la tète. Répondre à son père dans ces moments là était toujours une mauvaise idée alors elle s'abstint ce qui ne fut pas le cas de sa mère qui répondit :

- Lou, tu sais très bien que tu n'aurais rien voulu savoir et que tu l'aurais seriné pour qu'elle dise oui. Il faut que tu acceptes qu'Alex' veuille vivre sa vie elle-même sans forcément reposer sur les choix qu'on aurait fait pour elle. C'est une grande fille à présent.

Jean-Louis la regarda et lui demanda si elle était au courrant de ma décision. Bien évidemment qu'elle était au courrant et elle l'avait soutenu dans sa démarche. Son père n'accepta pas et préféra sortir plutôt que de dire quelque chose de blessant. Alexis finit par s'assoir aux côtés de sa mère avant de déclarer qu'elle aurait préféré ne pas le mettre au courrant. Sa mère la réconforta mais ce ne fut plus jamais pareil entre son père et elle.

Alexis termina ses études à Saint-Cyr avec des notes plus que raisonnables et pourtant au grand malheur de son supérieur elle décida de ne pas poursuivre en direction de l'armée. Elle avait pourtant reçu une éducation militaire mais elle se destinait à la police et elle ne l'avait jamais caché.

Quelques années, Alexis intégra la brigade des stupéfiants où elle y resta pendant quatre ans, puis elle partit en criminelle pour deux ans avant de finir aux moeurs. Jamais une plainte ou un refus, sauf ce jour là. Ils interrogeait un homme qui prostituait sa femme mais ce qui fit monter la moutarde au nez d'Alexis fut qu'il faisait la même chose avec sa fille de dix ans. Ce jour-là, elle ne put se retenir et giffla le suspect. Bien évidemment, elle fut sortit de la salle d'interrogatoire et reçut un beau savon. Elle fut renvoyé chez elle et le lendemain quand elle revint au boulot son supérieur lui dit qu'elle était mise à pied pour une durée indéterminée. Cela fit un choc à la jeune femme mais elle ne dit rien et déposa son arme et sa carte avant de quitter le batiment.

Ce ne fut que plusieurs mois plus tard qu'elle reçut un coup de fil de son chef qui lui demandait de se présenter au travail en début de semaine prochaine. C'est ce qu'elle fit et elle fut réintégré. En effet, tout se passa comme si rien n'était arrivée et elle en fut heureuse. Des semaines passèrent et bientôt le chef les réunit dans le grand bureau pour leur parler d'une enquète qui venait d'être ouverte et qu'on leur confiait.

- Ce matin, j'ai reçu un appel du préfet qui m'a expressement demandé d'ouvrir une enquète sur un cabaret parisien du nom de "Vanilla Club". Des choses troubles s'y passent et il veut des réponses rapidement.
- Des choses??? , demanda Julie, une nouvelle de l'équipe.
- Oui, il y aurait des doutes sur un réseau de prositution qui serait gouverné par les deux propriétaires du club. Rien n'est avéré mais il y a eut des rumeurs. Pour cela, nous allons monté une mission d'infiltration. Alexis, tu te présenteras au cabaret pour avoir un job, fais celle qui n'a plus de moyens.
- Ok. J'irais seule?
- Non, Marco sera aussi dans la place en tant que gardien.

Le fait d'envoyer deux personnes étaient une précaution si quelque chose arrivait il fallait une extraction rapide et quand il y avait une autre personne sur les lieux cela facilitait le travail de l'équipe extérieure. Alexis avait déjà fait une mission d'infiltration mais jamais aux moeurs alors elle s'inquiètait un peu sur ce qu'elle serait obligé de faire et elle le fit savoir à son chef qui lui répondit qu'elle serait embauché en tant que serveuse. Le service spécial de la police allait lui faire une nouvelle identité à son nom avec quelques délits à la clé. Mais ce que la jeune femme ne savait pas, c'était que Marco était un ripoux. Elle ne se doutait pas qu'il n'allait pas l'aider mais qu'au contraire, il ferait en sorte de l'alourdir.

Voilà comment elle arriva enfin au Vanilla Club.